Le putting est souvent sous-estimé dans le golf, alors qu'il représente une part majeure du jeu. En moyenne, un golfeur utilise son putter deux fois plus que son driver. Un putt manqué à moins d'un mètre peut coûter aussi cher qu'une balle dans l'eau. Améliorer cette facette de votre jeu est donc essentiel pour progresser sur le parcours et réduire votre score.
Dans cet article, nous vous proposons de découvrir des techniques éprouvées pour affiner votre posture, maîtriser votre toucher de balle et comprendre la vitesse des greens grâce à des conseils issus de la méthode PuttZone, développée par Stéphane Barras, un coach de putting de renommée internationale.
La posture est le fondement de tout bon coup au putting. Une position incorrecte peut entraîner des erreurs d’alignement et un manque de précision dans le mouvement. Pour optimiser votre stance et obtenir un contact parfait avec la balle, il est essentiel de suivre ces règles de base.
Une posture stable commence par la position des pieds. Tenez-vous avec les pieds écartés à la largeur des épaules. Votre dos doit rester droit, et vos yeux doivent se placer directement au-dessus de la balle. Cette position vous permet de bien visualiser la ligne de jeu et d’assurer un alignement optimal. Un mauvais alignement des yeux peut entraîner des erreurs de direction, rendant difficile la maîtrise de la trajectoire de la balle.
Le grip est un autre élément crucial. Pour garantir une prise efficace et éviter une action excessive des poignets, tenez le putter dans les paumes de vos mains. Une prise ferme mais détendue est essentielle pour contrôler la face du club. La main droite doit viser directement l’objectif, ce qui vous aide à guider la balle vers le trou. Un grip trop serré peut causer des tensions inutiles et nuire à la fluidité du mouvement.
Le mouvement des épaules joue un rôle clé dans la régularité de votre putt. Imaginez que vos épaules et vos bras forment un triangle. Pendant tout le mouvement, ce triangle doit rester stable. C’est ce qui permet un contrôle optimal de la trajectoire et de la puissance de la balle. La stabilité du triangle des épaules assure également que le putter reste sur la ligne de jeu, réduisant les risques de déviation.
Pour obtenir un bon contact et favoriser une roule fluide, la balle doit être positionnée légèrement après le point bas de l’arc du putter, soit environ 5 cm après. Cela permet au putter de frapper la balle en remontant légèrement, favorisant un bon roulement et une meilleure trajectoire. Un contact trop précoce ou trop tardif peut entraîner des sauts de la balle ou des déviations non souhaitées.
Le putting n’est pas seulement une question de posture, mais aussi de technique. Il existe deux principales approches : le swing en piston et le mouvement en pendule. Chaque technique présente des avantages spécifiques selon les situations de jeu.
Le swing en piston est un mouvement caractérisé par un backswing court et une traversée plus longue. Concrètement, le backswing représente un tiers du mouvement, tandis que la traversée en occupe deux tiers. Cette technique permet un meilleur contrôle de la distance, car la balle roule plus régulièrement. C’est particulièrement utile sur les greens rapides, où une bonne maîtrise de la vitesse est cruciale pour éviter de dépasser le trou.
Le mouvement en pendule, quant à lui, consiste en un backswing et une traversée de même longueur, répartis de manière égale à 50/50. Ce geste favorise un toucher plus délicat et une meilleure précision, particulièrement sur les putts courts. Le pendule permet également de conserver un rythme constant, ce qui réduit les variations de puissance d’un coup à l’autre.
Que vous utilisiez le swing en piston ou en pendule, un élément reste primordial dans les deux cas : la traversée. Celle-ci doit être fluide et sans à-coups pour maintenir le putter aligné sur la ligne de jeu. Un bon accompagnement de la balle assure un meilleur contrôle de la vitesse et une précision accrue, que ce soit pour un putt court ou long.
Une bonne partie du putting repose sur la capacité à évaluer la vitesse du green. Connaître cette vitesse vous permet d’ajuster votre geste en conséquence pour éviter de sous-estimer ou surestimer la puissance nécessaire.
La vitesse d’un green est mesurée grâce à un outil appelé le Stimpmeter. Cet appareil détermine la distance que parcourt une balle sur le green, permettant ainsi de calculer sa vitesse. Voici comment se déroule le processus :
Les vitesses de green varient selon les parcours et les conditions climatiques. Voici une échelle des vitesses, exprimées en pieds, que vous pouvez rencontrer sur les greens :
Pour mettre cela en perspective, les greens d’Augusta National, lors du tournoi des Masters, roulent à 15 pieds, soit l’un des parcours les plus rapides au monde. Ces vitesses exigent une maîtrise exceptionnelle du putter et un toucher extrêmement fin.
Maîtriser les bases du putting, de la posture à la compréhension de la vitesse des greens, est indispensable pour réduire le nombre de putts par partie. Adopter une bonne technique, que ce soit en piston ou en pendule, vous permet d’améliorer votre régularité et votre précision. En affinant votre posture, votre grip, et en comprenant mieux les greens que vous jouez, vous pourrez optimiser votre performance et éviter les erreurs coûteuses.
Avec ces éléments en main, il est temps de passer plus de temps sur les greens à travailler votre putting. N'oubliez pas que le putting représente environ 40% de vos coups sur une partie de golf. Il peut donc faire la différence entre un bon score et une carte décevante.
Golfeur passionné et co-fondateur de Teech Golf. Ma mission à travers Teech est de construire une Tech qui sera un véritable compagnon pour progresser dans ton jeu.
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